POURQUOI CE BLOG? (oui, pourquoi?)
J’adore cette question : ça semble être une espèce d’exercice obligé
pour qui s’élance dans la blogosphère. (Comme s’il fallait se justifier et
surtout comme si on savait pourquoi on fait les choses : pourquoi me suis-je
marié? pourquoi ai-je choisi ce métier? pourquoi ai-je commandé un vin blanc
plutôt qu’une bière ?)
Qu’importe, j’adore les exercices obligés : la
confection des omelettes dans les écoles hotelières, le nu dans les académies
de peinture, que sais-je encore?
N’ayant aucune idée de ce qui me pousse à publier ici, je lance en manière de billet inaugural, des hypothèses plus ou moins hasardeuses.
Je commence ce blog :
- Pour l’interrompre aussitôt
- parce que j’ai lu dans la presse que certains blogs très fréquentés avaient permis à leurs auteurs de devenir riches, célèbres et adulés et que moi aussi je veux qu’on m’aime et devenir riche et célèbre, plus d’un quart d’heure autant que possible.
- pour pouvoir être remarqué par des éditeurs de vrais livres en papier qui publieront mes écrits et leur feront gagner des prix prestigieux qui me permettront enfin d’être un écrivain célèbre et respecté qui donnera des avis sur des choses qu’il ignore et sera invité à la garden-party annuelle dans les jardins de la rue Sébastien-Bottin.
-parck davoir 1 blog çakif trop dlenfR dla mort ki tue
(Aurais-je dû aller sur skyblog?)
- pour dire tout le mal que je pense de beaucoup de choses (vous préfèreriez que j'aille brailler mes insanités en pleine rue?).
- pour évoquer des souvenirs dont le seul intérêt est de ne pas s’être effacés depuis tout ce temps.
(Je
tiens à affirmer au passage que toutes les anecdotes ici rapportées seront
rigoureusement vraies : je n’ai du reste pas la moindre imagination.)
- pour me faire des ennemis et les contempler bouillants de rage, abrité derrière mon clavier (allez, venez quoi !).
- pour participer au grand réseau international de journalisme-citoyen qui permettra la libre circulation des idées entravées par les grands groupes de communication inféodés au pouvoir ultra-libéral (non, je plaisante).
- parce que dans un accès insensé d’égolâtrie, je me suis risqué à penser que quelques personnes parmi mes connaissances pourraient avoir plaisir à me lire.
Mais revenons à nos moutons.